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La messe de Requiem en ré mineur (KV 626) de Wolfgang Amadeus Mozart, composée en 1791, est la dernière œuvre du compositeur.
Elle n’est de la main de Mozart que pour les deux tiers environ, la mort en ayant interrompu la composition.
Elle reste néanmoins une de ses œuvres emblématiques.
Sa veuve, Constance, pour pouvoir honorer malgré tout la commande et ne pas avoir à rembourser l’avance octroyée lors de la commande, d’une part, et réhabiliter la mémoire de son mari en vue d’obtenir une pension impériale d’autre part, demanda à Joseph Eybler, puis à Franz Xaver Süßmayr de terminer la partition
Le Requiem a suscité de nombreuses légendes, tant du fait des circonstances insolites de sa commande que de la difficulté à distinguer exactement ce qui était de la main de Mozart et ce qui ne l’était pas.
Recordare:
(Solistes)
Souvenez-vous ô doux Jésus,
que je suis la cause de votre venue sur terre.
Ne me perdez donc pas en ce jour.
En me cherchant, vous vous êtes assis de fatigue,
vous m’avez racheté par le supplice de la croix :
que tant de souffrances ne soient pas perdues.
Ô Juge qui punissez justement,
accordez-moi la grâce de la rémission des péchés
avant le jour où je devrai en rendre compte.
Je gémis comme un coupable : la rougeur me
couvre le visage à cause de mon péché ;
pardonnez, mon Dieu, à celui qui vous implore.
Vous qui avez absous Marie-Madeleine,
vous qui avez exaucé le bon larron :
à moi aussi vous donnez l’espérance.
Mes prières ne sont pas dignes d’être exaucées,
mais vous, plein de bonté, faites par votre
miséricorde que je ne brûle pas au feu éternel.
Accordez-moi une place parmi les brebis
et séparez-moi des égarés
en me plaçant à votre droite.
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Lacrimosa
Jour de larmes que ce jour,
qui verra renaître de ses cendres:
l’homme, ce coupable en jugement:
Epargnez – le donc, mon Dieu !
Seigneur, bon Jésus,
donnez-leur le repos éternel. Amen
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