In loving memory of Dian Fossey.
née à San Francisco 1932 ……. le 26 décembre 1985 dans les montagnes des Virunga au Rwanda Ethnologue américaine spécialisée dans l’étude du comportement des gorilles . Elle les étudie régulièrement dans les forêts de montagne du Rwanda encouragée à l’époque par le célèbre anthropologue Louis Leakey
Cet engagement lui coûtera la vie. Elle est assassinée en 1985 Son assassin est toujours inconnu à ce jour.
Reconnue comme une des plus grandes primatologues de son vivant avec Jane Goodall et Biruté Galdikas elle fait partie des « Leakey’s Angels » (« les anges de Leakey »), un groupe de trois éminents chercheurs sur les primates (Fossey sur les Gorilles Goodall sur les Chimpanzés et Galdikas sur les orang-outans ) envoyés par l’archéologue Louis Leakey à l’étude des grands singes dans leur milieu nature
Jeunesse
A18 ans elle décide d’entreprendre des études de vétérinaire mais elle finit par échouer, en raison de son manque de compréhension dans des matières comme la physique et la chimie.
A 22 ans elle décroche un diplôme d’ ergothérapie . Elle est alors engagée au Korsair Children’s Hospital, un hôpital religieux où elle dirige le département d’ergothérapie..
C’est dans cet hôpital qu’elle rencontre Mary White, une secrétaire avec qui elle se lie d’amitié. C’est une femme fantasque et rêveuse.
Début 1960, Mary White projette un voyage safari au Kenya, et propose à Dian Fossey de l’accompagner. Et c’est avec une grande peine que cette dernière refuse par manque d’argent.
Une première occasion de partir pour ce continent auquel elle a toujours rêvé et qui la passionne, depuis si jeune, s’est envolée.
Trois ans plus tard, bien décidée de partir pour l’Afrique, elle emprunte l’équivalent de trois ans de son salaire pour y faire un voyage touristique de 6 mois.
Diplômée de l’université d’État de San Jose en1954, elle commence à envisager son œuvre future dès 1957 Il lui faut toutefois attendre 1963 pour son premier séjour au Rwanda
Ses séjours aux États-Unis se raréfient à mesure qu’elle assouvit sa vocation scientifique.
Ses découvertes scientifiques
Diane Fossey fait plusieurs découvertes sur les gorilles comme les changements de groupes par les femelles gorilles sur la façon dont le mâle à dos argenté d’un groupe tue les petits en bas âge afin que les femelles puissent porter ses propres enfants, et comment les gorilles recyclent des substances nutritives
En janvier1970, son portrait, photographié par Bob Campbell, paraît en couverture du National Geographic , promouvant la protection des gorilles et montrant cette espèce au public sous un nouveau jour.
Une photographie montre le gorille « Peanuts » touchant la main de Diane est la première révélant un contact paisible entre un être humain et un gorille sauvage.
En1980, Fossey est reconnue comme la principale chercheuse mondiale sur la physiologie et le comportement des gorilles de montagne, les définissant comme étant « dignes, très sociables, doux, avec des personnalités individuelles, et des relations familiales fortes. »
Son combat contre le braconnage
Le braconnage est illégal dans le parc national des volcans du Rwanda depuis les années 20, la loi est à l’époque rarement appliquée par les restaurateurs du parc, qui gagnent un salaire inférieur au propre personnel africain de Fossey et qui sont souvent soudoyés par les braconniers.
Elle constate que les propriétaires du parc, le lendemain d’une capture de gorilles, les proposent aux zoos. Et comme les gorilles se battent jusqu’à la mort pour protéger leurs petits, les enlèvements se traduisent souvent par la mort d’une dizaine de gorilles adultes
Son Travail
Elle travaille dans les montagnes des Virungas, toute seule et à deux heures de marche du village le plus proche. C’est dans le Parc national des volcans, que, petit à petit, elle crée le Centre de recherche de Karisoke
Elle se voue à l’observation des gorilles de montagne et elle réalise l’impossible : après de longues heures d’approche et d’observation, elle est enfin acceptée par ces géants doux et réussit des exploits inconnus jusque-là. Assise parmi eux, dans leur groupe familial, elle copie leur comportement et fait semblant de manger la végétation tout en émettant des grognements afin que les gorilles l’intègrent complètement dans leur groupe lors des activités quotidiennes. Les gorilles sont parfaitement à l’aise en sa compagnie, lui permettant de réunir des données scientifiques uniques et précieuses. Elle localise et observe plusieurs familles différentes et passe le plus clair de son temps à grimper dans la forêt pluvieuse à la végétation dense et épineuse qui couvre cette chaîne de volcans chevauchant le Rwanda, le Zaïre (aujourd’hui République démocratique du Congo) et l’Ouganda et qui constitue l’unique région au monde où vit le gorille de montagne.
Après plusieurs années de recherche scientifique, Dian Fossey se consacre de plus en plus à la protection et à la sauvegarde de l’espèce et de son habitat.
Cependant, son action lui vaut également beaucoup d’ennemis, car elle entre souvent en conflit avec les gens du pays, braconniers ou chasseurs, mais aussi paysans qui luttent durement pour obtenir suffisamment de nouvelles terres agricoles afin de combler leurs besoins croissants en nourriture.
C’est peut-être avec la mort de son « gorille bien-aimé » Digit, tué en 1977 par des braconniers, que Dian Fossey attire réellement l’attention du monde entier sur la lutte pour sauver les derniers gorilles de montagne.
En 1967 , elle crée le « Karisoke Research Center « dans les montagnes Virunga, dans la province de Ruhengeri au Rwanda.
En 1974, elle obtient un doctorat en zoologie de l’Université de Cambridge
Il est indéniable que son travail a permis la préservation de l’espèce dans cette région. Dian Fossey raconte son expérience d’observations des groupes de gorilles dans un livre de mémoires, Gorilles dans la brume
Son décès intervient alors que de grands projets d’exploitations touristiques font miroiter de substantiels revenus.
Décès
Dian Fossey est découverte assassinée dans la chambre de sa hutte dans les montagnes des Virunga, au Rwanda, le 27 décembre 1985. Son crâne a été fendu en deux par six coups de machette qu’elle avait placée chez elle comme objet de décoration. Des traces de lutte étaient visibles dans la hutte. Son pistolet est retrouvé sous elle, inutilisé car les munitions ne s’adaptaient pas à son arme.
Elle est enterrée dans le cimetière qu’elle avait fait construire pour les gorilles à Karisoke, selon ses propres souhaits. Elle avait en effet déclaré à un journaliste un mois avant son assassinat : « Je veux être enterrée ici, dans le cimetière où reposent mes gorilles »
une page à visiter
« Les gorilles de montagne »
http://www.chez-pierre.net/f_za_gor.php
J ‘avais vu le film un goril dans la nuit il est triste de vour que des hommes en arrivent à tuer un etre humain qui ne cherche qu’ aprotéger unanimal en voie de disparition cela m ‘atoujours sidéré et peiner en memetemps.
Le profit a toujours rendu les hommes déraisonnables
l’appât du gain les a rendus meurtriers ,plus sauvages que les animaux « dits sauvages «
J’ai déjà vu le film sur sa vie aussi. Triste fin!